Ma nouvelle collection Baifall Dreams est un magnifique assemblage de patchwork en wax qu'on appelle Ndiakhass en wolof.
Aujourd’hui j’ai décidé de vous présenter ce qui m’a inspiré pour créer ma nouvelle collection que j’ai nommé Baïfall Dreams.
Un concept vestimentaire, qui se caractérise par un patchwork de tissus africain initiée par Cheikh Ibrahima Fall, connu pour être un proche compagnon, ainsi que le garde du corps et le disciple du grand Marabout Amhadou Bamba Mbacké fondateur de la confrérie musulmane Mouride.
Cheikh Ibrahima fall a su marqué les esprits des sénégalais par sa philosophie basée entre autre sur l’humilité, j’imagine qu’il ne parlait pas de cette fausse humilité qui consiste à se rabaisser mais plutôt de celle qui consiste à s’enraciner pour trouver l’équilibre, chercher cette ancrage qui appelle à la simplicité pour atteindre ces particules divine dans une quête de savoir qui est Dieu, le Créateur.
Cette idéologie deviendra un mouvement formé par une communauté qu’on appelle Baïfall ou Baye Fall qui signifie père Fall.
Ndiakhass alias patchwork: l’ UNICITÉ DE DIEU!
La légende raconte que Cheikh Ibrahima Fall ne voulait pas se contenter d’appliquer les préceptes de la religion musulmane, son but étant de comprendre qui est Dieu, et de se rapprocher par des actions pieuses et vertueuses de cette universalité divine.
L’une des plus belles et originales démonstrations de cette unicité divine, il l’a matérialisa par le vêtement. Plutôt que de jeter ses vêtements usagés, il préférait les restaurer en ajouter des morceaux de tissus pour combler les différents trous, ce qu’on appellera plus tard le Ndiakhass.
Plusieurs messages ressortent du ndiakhass Certaines personnes disent qu’ils voulaient montrer qu’avoir un bon comportement, un bon coeur et faire de bonnes actions, étaient plus importants que l’aspect physique et vestimentaire. On raconte aussi qu’à travers ce patchwork de tissus, il voulait montrer l’universalité et l’union des êtres humains dans l’islam, quelques soient leur couleur de peaux. Cheikh Ibrahima Fall, portait également de beaux costumes lors de grande manifestation, toujours dans ce soucis d’équilibre et de ne pas s’enfermer dans une logique d’extrémisme.
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