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AUTHENTIC Women : Vanessa Saint-Jean Berrouët

Dernière mise à jour : 4 oct. 2021


Otentik Mia part à la rencontre des ambassadrices de Mia Dreams Paris. Elles sont des femmes de convictions, engagées, ambitieuses qui nous inspirent car elles impactent leurs environnements et osent faire de leurs rêves une réalité. Elles se caractérisent par dessus tout, par leurs authenticités !



J'ai eu un véritable coup de cœur pour cet électron libre qui déborde d'énergie, elle s'appelle Vanessa Alexandra Saint-Jean Berrouët, native du Canada, plus précisément de Montréal et originaire d'Haïti. Elle a fait son Home-coming en Afrique depuis peu, découvrons son portrait ou plutôt ses portraits !


Hello Vanessa, je suis ravie de t'accueillir au restaurant la Tribu, Merci encore de faire partie des ambassadrices de Mia Dreams Paris. Peux-tu nous dire ce qui à motiver ton désir de t'installer au Sénégal?


J'ai toujours eu une grande attache pour la culture et mes racines africaines. J'ai pris conscience que je ressentais un vide, d'abord à cause de mon nom de famille qui est un héritage colonial et ensuite parce que ma culture haïtienne, se résumait au bon plat de ma mère, aux ambiances musicale du Compa et à la religion chrétienne qui est très ancrée en Haïti, une stratégie coloniale pour éradiquer nos pratiques du Vodou.

Lorsque j'entendais la musique tribal rythmée par le son des tambours, je me sentais vibrée et reconnectée à travers la danse traditionnelle, ce qui n'était pas du goût de ma mère à l'époque.


J'ai toujours eu cette démarche de quête de soi, alors plutôt que d'aller en Haïti, j'ai choisi d'aller à la source en m'installant en Afrique, ce qui symbolise pour moi : un grand voyage identitaire et spirituel.


Parle nous un peu de ton parcours professionnel


Mon attirance pour la musique tribale a déclenché une passion pour la danse qui est devenue mon activité professionnelle à l'âge de 16 ans. J'ai commencé à organiser des spectacles, des événements culturels et par la suite j'ai donné des cours de danse.

Malgré tout ce succès, je me suis laissée convaincre par mes proches qu'il fallait que j'ai "un vrai métier" qui m'apporte un statut et de la sécurité, j'ai donc passé un diplôme d'étude supérieur en animation et recherche culturelle, ce qui m'a finalement ouvert le champs des possibilités dans la branche culturelle tel que animatrice radio...


En discutant avec toi, je sens constamment cet élan de générosité et d'amour, je constate aussi que se sont des sentiments qui se matérialisent dans toutes tes activités à Dakar.

Peux-tu nous en dire plus ?


Actuellement, je suis conseillère en communication pour l'organisation Carrefour International, à côté de ça, j'ai ma société " Vaal Berrouët" qui est un ligne de vêtement qui propose des tailleurs pour femme sur-mesure. Je ne crois pas à l'uniformité dans le vêtement, nous sommes toutes différentes, chacune avec sa morphologie et c'est ça que je souhaite valoriser.


Pour aller encore plus loin dans cette démarche et aider les femmes à cette quête de soi, je propose des tableaux de visualisations dont le thème est "MANISFESTE TA MAGIE".

J'en ai organisé plusieurs au Canada et un à Dakar, avexc pour objectif comme de créer une communauté de femmes épanouies.


J'ai aussi initié l'association Lengouö qui signifie bras dessus, bras dessous centrée sur 3 axes qui sont : l'art, la culture et la mode.

Le projet principal s'appelle NIOFAR (on est ensemble en français), c'est une plateforme digital qui met en avant et offre une vitrine à tous les artisans et différents acteurs de la mode, (styliste, mannequin, photographe, tailleurs....) afin de créer une interaction et une synergie entre tout ce beau monde.



Bravo encore pour toutes ces initiatives Vanessa, du coup comment fais-tu pour maintenir l'équilibre avec tous ces projets et ces changements?


Dans un premier tant, j'ai décidé de me challenger en luttant contre l'une de mes plus grosses peurs qui était la natation. J'étais tétanisée rien qu'à l'idée de me retrouver dans l'eau, aujourd'hui, je m'y sens comme un poisson. Je me sens forte, je me sens bien et en santé puisque j'avais des gros problèmes d'asthme.


Sur le plan social, je suis venue avec quelques économies, et le fait d'avoir un emploi m'a permis d'économiser pour acheter une voiture que je mets en location pour me créer des revenus supplémentaires. Dans le cadre de mes relations, c'est important pour moi de me retrouver avec les expatriés canadiens afin de maintenir et garder cette attache avec ma culture.


Ton mot de la fin à nos lecteurs


Suis ta voie, love yourself, know yourself

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